Raconte nous ton parcours en France : On m’a diagnostiqué une insuffisance ovarienne à 25 ans.
J’ai rencontré mon conjoint en 2017 ; j’avais alors 34 ans.
Début 2018, nous nous sommes lancés dans la procédure de don d’ovocytes. Au bout de sept mois, une première donneuse a été trouvée et nous avons obtenu un seul embryon. Le test était positif, mais j’ai fait une fausse couche au bout de quatre semaines.
Deux à trois mois plus tard, une deuxième donneuse nous a permis d’obtenir trois embryons. Le premier transfert a, lui aussi, donné un résultat positif, mais j’ai de nouveau fait une fausse couche, cette fois à cinq semaines. J’ai alors passé une hystéroscopie et une biopsie de l’endomètre, qui n’ont rien révélé d’anormal.
La troisième tentative a été négative. La quatrième, d’abord positive, s’est soldée par un taux hormonal très bas ; quarante‑huit heures plus tard, il était redevenu négatif. Mes chances étaient épuisées en France : j’avais déjà bénéficié de mes deux donneuses.