Le témoignage de Christina : FIV-DO Eugin Barcelone
Clinique : Eugin Barcelone*
Raconte nous ton parcours en France : Il y a quelques années de cela, j’ai commencé un long et douloureux parcours, un véritable parcours du combattant qui m’a appris beaucoup de choses sur moi-même et sur la vie en général.
J’ai rencontré mon mari assez tard, j’avais 35 ans. Par le passé, j’ai eu deux grandes histoires d’amour qui se sont mal finies.
Nous avons décidé de faire un bébé au bout d’un an. Pendant 6 mois, nous avons essayé naturellement, mais bébé n’arrivait pas. Du coup, sur les conseils de ma gynécologue, nous avons effectué des examens, et à ma grande surprise, on a découvert que j’étais en IOP (insuffisance ovarienne précoce). Cela m’a paru absurde, car j’étais tombée enceinte deux fois par le passé — pas avec les bonnes personnes — et cela s’était terminé par une IVG.
Mais comme le disait ma gynécologue, en plus de 10 ans, il y a des choses qui changent dans le corps d’une femme.
Étant donné les résultats, je suis rentrée directement en PMA. Ma gynécologue m’a orientée vers une spécialiste de l’infertilité à Saint-Cloud.
Lors de ce rendez-vous, ce docteur était très directe et n’a pas pris de pincettes. Elle m’a clairement dit qu’il y avait peu de chances qu’une FIV avec mes ovocytes fonctionne et m’a conseillé de passer directement en FIV DO.
C’était pour moi impensable de porter les ovocytes d’une autre, je ne voulais pas en entendre parler. Donc, nous avons décidé de partir en FIV avec mes propres ovocytes.
Première FIV : un seul embryon transféré, et négatif. J’étais anéantie.
Mais bon, j’ai relevé la tête et on est repartis au combat.
Deuxième essai FIV : le traitement n’a pas fonctionné, du coup pas assez de follicules, ça s’est terminé en IA, et encore une fois négatif.
Dévastés, mais on relève la tête et on repart.
Troisième FIV : miracle, c’est positif. J’étais folle de joie, mon mari aussi, je n’y croyais plus. Et ce petit être était là.
Quelques semaines passent, je commence à avoir des douleurs, mais je n’y fais pas attention. Elles deviennent de plus en plus fortes, jusqu’à ce matin, la veille de mes 40 ans, où il m’est impossible de me lever.
Mon mari me conduit aux urgences. Verdict : GEU. Une trompe a rompu.
On me monte au bloc, et à mon réveil, on m’annonce que je n’ai plus qu’une seule trompe… et plus de bébé.
J’ai cru mourir de tristesse. Tout s’est écroulé le jour de mes 40 ans.
Mon mari, dévasté, ne supportait plus de voir des femmes enceintes.
Moi, je me disais que c’était le retour du bâton. Deux avortements par le passé… Il y avait forcément quelqu’un là-haut qui s’acharnait sur moi.
Nous avons attendu deux mois, et nous avons repris le combat, plus déterminés que jamais.
Nous avons encore essayé une quatrième FIV, mais malheureusement, le traitement n’a pas fonctionné, même pas pour une insémination artificielle.
Là-dessus, la docteure m’a dit qu’elle ne pouvait pas faire de miracle, que c’était de l’acharnement pour rien, et que les seules options qui me restaient étaient l’adoption ou le don d’ovocytes.
Après 4 années de fausses joies, de faux espoirs, j’ai réussi à faire le deuil de mes ovocytes.
Nous avons opté pour le don d’ovocytes. Les années passant et les délais d’attente en France étant très longs, elle nous a conseillé une clinique en Espagne, à Barcelone : Eugin.
Sur quels critères et comment as tu choisi ta clinique ? Sur les conseils de ma gynécologue.
Comment s'est déroulé ton parcours en Espagne ? Très rapide contrairement à la France : Nous avons eu notre premier rendez-vous en novembre 2017, première FIV DO en mars 2018 : négative.
Deuxième FIV DO en mai 2018 : positive. Évidemment, j’étais en stress pendant toute la grossesse, de peur qu’il n’arrive encore quelque chose.
Et mon petit miracle a pointé le bout de son nez le 19 janvier 2019, un peu avant mes 42 ans.
Alors oui, génétiquement, ça change tout : il n’a pas mon nez, mes yeux, ma bouche…
Mais il a tout mon amour, et ça, rien ne pourra le changer.
Il m’aura fallu 4 années de PMA, faites de souffrances et de faux espoirs, contre 6 mois en Espagne pour réaliser mon rêve.
Mais sans toutes ces années de douleur, je n’aurais peut-être jamais réussi à franchir le pas vers le don d’ovocytes, et je n’aurais peut-être jamais connu la joie d’être enfin une maman.
Tout ça pour dire qu’il faut croire en ses rêves, ne jamais laisser tomber et aller au-delà des préjugés.
J’espère que mon récit pourra aider certaines, et redonner de l’espoir à celles qui pensent que tout est fini.
As tu bénéficié du remboursement par le CNSE ? Si oui comment ça s'est passé (durée, embûches...).Non.
À combien estime tu ton budget final? Et pour quel protocole ?...
Quels seraient les conseils que tu donnerais à une fivette qui se lance en Espagne ?Ne pas perdre espoir.
As-tu un ou des bons plans espagnols à partager avec les autres fivettes espagnoles ? (hôtel, restaurant, activité, astuce)Non.
Raconte nous ton parcours en France : Il y a quelques années de cela, j’ai commencé un long et douloureux parcours, un véritable parcours du combattant qui m’a appris beaucoup de choses sur moi-même et sur la vie en général.
J’ai rencontré mon mari assez tard, j’avais 35 ans. Par le passé, j’ai eu deux grandes histoires d’amour qui se sont mal finies.
Nous avons décidé de faire un bébé au bout d’un an. Pendant 6 mois, nous avons essayé naturellement, mais bébé n’arrivait pas. Du coup, sur les conseils de ma gynécologue, nous avons effectué des examens, et à ma grande surprise, on a découvert que j’étais en IOP (insuffisance ovarienne précoce). Cela m’a paru absurde, car j’étais tombée enceinte deux fois par le passé — pas avec les bonnes personnes — et cela s’était terminé par une IVG.
Mais comme le disait ma gynécologue, en plus de 10 ans, il y a des choses qui changent dans le corps d’une femme.
Étant donné les résultats, je suis rentrée directement en PMA. Ma gynécologue m’a orientée vers une spécialiste de l’infertilité à Saint-Cloud.
Lors de ce rendez-vous, ce docteur était très directe et n’a pas pris de pincettes. Elle m’a clairement dit qu’il y avait peu de chances qu’une FIV avec mes ovocytes fonctionne et m’a conseillé de passer directement en FIV DO.
C’était pour moi impensable de porter les ovocytes d’une autre, je ne voulais pas en entendre parler. Donc, nous avons décidé de partir en FIV avec mes propres ovocytes.
Première FIV : un seul embryon transféré, et négatif. J’étais anéantie.
Mais bon, j’ai relevé la tête et on est repartis au combat.
Deuxième essai FIV : le traitement n’a pas fonctionné, du coup pas assez de follicules, ça s’est terminé en IA, et encore une fois négatif.
Dévastés, mais on relève la tête et on repart.
Troisième FIV : miracle, c’est positif. J’étais folle de joie, mon mari aussi, je n’y croyais plus. Et ce petit être était là.
Quelques semaines passent, je commence à avoir des douleurs, mais je n’y fais pas attention. Elles deviennent de plus en plus fortes, jusqu’à ce matin, la veille de mes 40 ans, où il m’est impossible de me lever.
Mon mari me conduit aux urgences. Verdict : GEU. Une trompe a rompu.
On me monte au bloc, et à mon réveil, on m’annonce que je n’ai plus qu’une seule trompe… et plus de bébé.
J’ai cru mourir de tristesse. Tout s’est écroulé le jour de mes 40 ans.
Mon mari, dévasté, ne supportait plus de voir des femmes enceintes.
Moi, je me disais que c’était le retour du bâton. Deux avortements par le passé… Il y avait forcément quelqu’un là-haut qui s’acharnait sur moi.
Nous avons attendu deux mois, et nous avons repris le combat, plus déterminés que jamais.
Nous avons encore essayé une quatrième FIV, mais malheureusement, le traitement n’a pas fonctionné, même pas pour une insémination artificielle.
Là-dessus, la docteure m’a dit qu’elle ne pouvait pas faire de miracle, que c’était de l’acharnement pour rien, et que les seules options qui me restaient étaient l’adoption ou le don d’ovocytes.
Après 4 années de fausses joies, de faux espoirs, j’ai réussi à faire le deuil de mes ovocytes.
Nous avons opté pour le don d’ovocytes. Les années passant et les délais d’attente en France étant très longs, elle nous a conseillé une clinique en Espagne, à Barcelone : Eugin.
Sur quels critères et comment as tu choisi ta clinique ? Sur les conseils de ma gynécologue.
Comment s'est déroulé ton parcours en Espagne ? Très rapide contrairement à la France : Nous avons eu notre premier rendez-vous en novembre 2017, première FIV DO en mars 2018 : négative.
Deuxième FIV DO en mai 2018 : positive. Évidemment, j’étais en stress pendant toute la grossesse, de peur qu’il n’arrive encore quelque chose.
Et mon petit miracle a pointé le bout de son nez le 19 janvier 2019, un peu avant mes 42 ans.
Alors oui, génétiquement, ça change tout : il n’a pas mon nez, mes yeux, ma bouche…
Mais il a tout mon amour, et ça, rien ne pourra le changer.
Il m’aura fallu 4 années de PMA, faites de souffrances et de faux espoirs, contre 6 mois en Espagne pour réaliser mon rêve.
Mais sans toutes ces années de douleur, je n’aurais peut-être jamais réussi à franchir le pas vers le don d’ovocytes, et je n’aurais peut-être jamais connu la joie d’être enfin une maman.
Tout ça pour dire qu’il faut croire en ses rêves, ne jamais laisser tomber et aller au-delà des préjugés.
J’espère que mon récit pourra aider certaines, et redonner de l’espoir à celles qui pensent que tout est fini.
As tu bénéficié du remboursement par le CNSE ? Si oui comment ça s'est passé (durée, embûches...).Non.
À combien estime tu ton budget final? Et pour quel protocole ?...
Quels seraient les conseils que tu donnerais à une fivette qui se lance en Espagne ?Ne pas perdre espoir.
As-tu un ou des bons plans espagnols à partager avec les autres fivettes espagnoles ? (hôtel, restaurant, activité, astuce)Non.