Raconte nous ton parcours en France : J'avais 41 ans quand mon époux et moi avons décidé d'avoir un enfant. J'en avais déjà deux, de 9 et 10 ans, d'une précédente union, et mon époux n'avait pas d'enfant. J'ai fait deux fausses couches, des œufs clairs, ce qui indiquait une baisse de fertilité bien entamée. À 42 ans, nous avons pris rendez-vous au centre PMA de notre clinique, dans la banlieue de Toulouse. Nos examens montraient effectivement que, chez mon époux, tout allait bien, mais que mes marqueurs hormonaux (AMH/FSH) étaient bas. En France, on ne pouvait pas nous aider car j'avais atteint l'âge limite auquel je pouvais prétendre à une aide conséquente. Pour eux, j'étais tout simplement en préménopause.
Après une troisième fausse couche, mon gynécologue habituel m'a dit : "Vous tombez enceinte facilement, avec un don d'ovocyte ça marcherait, vous pouvez aller voir en Espagne." Ça a été en vérité le coup de pouce : savoir que quelqu'un en France nous suivrait et serait aidant a été le déclencheur final de nos démarches. Il nous a accompagnés, toujours très respectueux de nos choix et complètement aidant dans toutes nos démarches, examens et demandes d'ordonnances. Une aide rassurante et précieuse.
Sur quels critères et comment as tu choisi ta clinique ? On avait ciblé Barcelone, qui est à 3h45 de Toulouse. Nos critères étaient l'expérience et les technologies utilisées. Nous sommes tombés sur Girexx, et il se trouvait qu'ils avaient leur première clinique à Gérone, encore plus près de chez nous.
Comment s'est déroulé ton parcours en Espagne ? Nous avons eu un entretien fin janvier 2020, avec tous les examens demandés. Il avait été établi au préalable que je pouvais prétendre à un don d'ovocytes. Une possibilité s'est ouverte pour un protocole débutant aux prochaines règles, avec un transfert prévu en avril. Mon mari, lors de son rendez-vous, a fait un recueil de sperme. Le Covid est passé par là, avec l'annulation du transfert en plein protocole, mais le dialogue a été constant. Après une attente interminable pour nous, nous avons eu le feu vert pour le transfert le 17 juin 2020, ce qui, rétrospectivement, a été finalement assez rapide vu les circonstances !
J'ai eu un transfert de deux embryons J2, et une naissance d'un garçon le 1er mars 2021, avec cette chance inouïe que cela marche dès la première fois. Deux ans plus tard, il a été question de savoir ce que nous faisions des deux embryons restants... Et si nous avions auparavant espéré que cela marche pour un seul enfant déjà, nous n'avons pas pu nous résoudre à ne pas tenter d'avoir un deuxième avec les embryons restants.
Cela n'a pas marché, mais nous avons eu recours à un deuxième don, car le désir était devenu très fort d'avoir un deuxième enfant. J'ai été enceinte au premier transfert, mais malheureusement, il s'est agi d'une grossesse extra-utérine (GEU). Mon gynécologue a été d'accord pour m'enlever les deux trompes, puisqu'elles ne me serviraient plus, afin que ce risque n'existe plus.
Je suis aujourd'hui, quatre mois après le deuxième transfert, enceinte d'un bébé en bonne santé. Tout va bien, malgré mes 46 ans, même si c'est un peu plus fatigant ! Nous avons eu la chance d'avoir un suivi excellent, autant en Espagne qu'en France, très aidant, ce qui est précieux avec ce genre de parcours.
As tu bénéficié du remboursement par le CNSE ? Si oui comment ça s'est passé (durée, embûches...).Non, je n'avais plus l'âge pour y prétendre. Le financement a été une vraie réflexion, surtout la deuxième fois. Nous avons eu la chance d'avoir l'aide de la famille.
À combien estime tu ton budget final? Et pour quel protocole ?Deux dons à 8 000 euros chacun. Un transfert à 1 500 euros et deux à 1 300 euros. Le Progiron, non remboursé en France sur les deux derniers transferts (environ 1 000 euros en tout), et puis bien sûr les déplacements et l'hôtel... Le premier don nous a coûté environ 8 700 euros tout compris, le deuxième environ 10 400 euros.
Quels seraient les conseils que tu donnerais à une fivette qui se lance en Espagne ?Essayer de trouver une clinique pas trop loin de chez vous, car si les voyages se multiplient, cela peut revenir cher. D'autre part, c'est plus confortable physiquement et psychiquement, car les protocoles sont fatigants. Trouver une clinique avec laquelle on a un bon feeling, au niveau médical mais aussi de la communication (j'ai toujours eu une réponse à mes questions au plus tard le lendemain, voire le jour même). Quand on peut parler la même langue, ça aide.
Et puis, avoir un bon relais en France est essentiel, car de nombreux examens et les suivis se feront là, parfois avec des rendez-vous à prendre rapidement. Si on a quelqu'un de confiance, dont on sait qu'il nous recevra en temps voulu et à qui on n'aura pas besoin de tout réexpliquer à chaque fois, c'est autant de stress en moins !
As-tu un ou des bons plans espagnols à partager avec les autres fivettes espagnoles ? (hôtel, restaurant, activité, astuce)Nous sommes tombés amoureux de Gérone ! C'est une ville à taille humaine, magnifique, avec toutes ses rues piétonnes et couvertes d'arches. Il y a plein de bons petits restaurants, à tous les prix. Nous avons loué deux fois de petits appartements à 60/80 euros la nuit. Puis nous sommes allés trois fois à l'hôtel Peninsular, 80/90 euros la nuit, un hôtel en plein centre, avec de belles chambres confortables. Nous y retournerons avec tous nos enfants, comme un pèlerinage !
Raconte nous ton parcours en France : J'avais 41 ans quand mon époux et moi avons décidé d'avoir un enfant. J'en avais déjà deux, de 9 et 10 ans, d'une précédente union, et mon époux n'avait pas d'enfant. J'ai fait deux fausses couches, des œufs clairs, ce qui indiquait une baisse de fertilité bien entamée. À 42 ans, nous avons pris rendez-vous au centre PMA de notre clinique, dans la banlieue de Toulouse. Nos examens montraient effectivement que, chez mon époux, tout allait bien, mais que mes marqueurs hormonaux (AMH/FSH) étaient bas. En France, on ne pouvait pas nous aider car j'avais atteint l'âge limite auquel je pouvais prétendre à une aide conséquente. Pour eux, j'étais tout simplement en préménopause.
Après une troisième fausse couche, mon gynécologue habituel m'a dit : "Vous tombez enceinte facilement, avec un don d'ovocyte ça marcherait, vous pouvez aller voir en Espagne." Ça a été en vérité le coup de pouce : savoir que quelqu'un en France nous suivrait et serait aidant a été le déclencheur final de nos démarches. Il nous a accompagnés, toujours très respectueux de nos choix et complètement aidant dans toutes nos démarches, examens et demandes d'ordonnances. Une aide rassurante et précieuse.
Sur quels critères et comment as tu choisi ta clinique ? On avait ciblé Barcelone, qui est à 3h45 de Toulouse. Nos critères étaient l'expérience et les technologies utilisées. Nous sommes tombés sur Girexx, et il se trouvait qu'ils avaient leur première clinique à Gérone, encore plus près de chez nous.
Comment s'est déroulé ton parcours en Espagne ? Nous avons eu un entretien fin janvier 2020, avec tous les examens demandés. Il avait été établi au préalable que je pouvais prétendre à un don d'ovocytes. Une possibilité s'est ouverte pour un protocole débutant aux prochaines règles, avec un transfert prévu en avril. Mon mari, lors de son rendez-vous, a fait un recueil de sperme. Le Covid est passé par là, avec l'annulation du transfert en plein protocole, mais le dialogue a été constant. Après une attente interminable pour nous, nous avons eu le feu vert pour le transfert le 17 juin 2020, ce qui, rétrospectivement, a été finalement assez rapide vu les circonstances !
J'ai eu un transfert de deux embryons J2, et une naissance d'un garçon le 1er mars 2021, avec cette chance inouïe que cela marche dès la première fois. Deux ans plus tard, il a été question de savoir ce que nous faisions des deux embryons restants... Et si nous avions auparavant espéré que cela marche pour un seul enfant déjà, nous n'avons pas pu nous résoudre à ne pas tenter d'avoir un deuxième avec les embryons restants.
Cela n'a pas marché, mais nous avons eu recours à un deuxième don, car le désir était devenu très fort d'avoir un deuxième enfant. J'ai été enceinte au premier transfert, mais malheureusement, il s'est agi d'une grossesse extra-utérine (GEU). Mon gynécologue a été d'accord pour m'enlever les deux trompes, puisqu'elles ne me serviraient plus, afin que ce risque n'existe plus.
Je suis aujourd'hui, quatre mois après le deuxième transfert, enceinte d'un bébé en bonne santé. Tout va bien, malgré mes 46 ans, même si c'est un peu plus fatigant ! Nous avons eu la chance d'avoir un suivi excellent, autant en Espagne qu'en France, très aidant, ce qui est précieux avec ce genre de parcours.
As tu bénéficié du remboursement par le CNSE ? Si oui comment ça s'est passé (durée, embûches...).Non, je n'avais plus l'âge pour y prétendre. Le financement a été une vraie réflexion, surtout la deuxième fois. Nous avons eu la chance d'avoir l'aide de la famille.
À combien estime tu ton budget final? Et pour quel protocole ?Deux dons à 8 000 euros chacun. Un transfert à 1 500 euros et deux à 1 300 euros. Le Progiron, non remboursé en France sur les deux derniers transferts (environ 1 000 euros en tout), et puis bien sûr les déplacements et l'hôtel... Le premier don nous a coûté environ 8 700 euros tout compris, le deuxième environ 10 400 euros.
Quels seraient les conseils que tu donnerais à une fivette qui se lance en Espagne ?Essayer de trouver une clinique pas trop loin de chez vous, car si les voyages se multiplient, cela peut revenir cher. D'autre part, c'est plus confortable physiquement et psychiquement, car les protocoles sont fatigants. Trouver une clinique avec laquelle on a un bon feeling, au niveau médical mais aussi de la communication (j'ai toujours eu une réponse à mes questions au plus tard le lendemain, voire le jour même). Quand on peut parler la même langue, ça aide.
Et puis, avoir un bon relais en France est essentiel, car de nombreux examens et les suivis se feront là, parfois avec des rendez-vous à prendre rapidement. Si on a quelqu'un de confiance, dont on sait qu'il nous recevra en temps voulu et à qui on n'aura pas besoin de tout réexpliquer à chaque fois, c'est autant de stress en moins !
As-tu un ou des bons plans espagnols à partager avec les autres fivettes espagnoles ? (hôtel, restaurant, activité, astuce)Nous sommes tombés amoureux de Gérone ! C'est une ville à taille humaine, magnifique, avec toutes ses rues piétonnes et couvertes d'arches. Il y a plein de bons petits restaurants, à tous les prix. Nous avons loué deux fois de petits appartements à 60/80 euros la nuit. Puis nous sommes allés trois fois à l'hôtel Peninsular, 80/90 euros la nuit, un hôtel en plein centre, avec de belles chambres confortables. Nous y retournerons avec tous nos enfants, comme un pèlerinage !