Raconte nous ton parcours en France : Mon parcours a commencé à 26 ans, suite à une fausse couche.
Les examens et analyses ont révélé un HPV, avec un cancer du col de l’utérus de stade 3, ainsi que de l’endométriose.
J’ai subi une conisation, qui a très mal cicatrisé. Mon col est court et l’accès sinueux.
J’ai commencé par des stimulations, qui ont entraîné une progression de mon endométriose, puis une salpingectomie de la trompe droite.
J’ai ensuite intégré un protocole FIV, après avoir subi une opération pour éliminer les adhérences dues à mon endométriose et à ma précédente intervention.
J’ai arrêté brutalement le suivi à 33 ans, suite à ma séparation avec mon conjoint.
À 36 ans, après 6 mois d’essais naturels avec un nouveau conjoint, j’ai repris le parcours.
Malheureusement, ces 6 mois sans pilule ont entraîné une poussée d’endométriose, la salpingectomie de la seconde trompe, ainsi que l’ablation d’une partie de l’ovaire gauche.
À force de persévérance, à 36 ans, j’ai eu l’immense joie d’accueillir un magnifique J5, qui s’est installé confortablement.
Mais à 5 mois et demi de grossesse, j’ai eu une fissure de la poche des eaux, avec un défaut de prise en charge aux urgences.
J’ai perdu ma fille, Colline, née sans vie par voie basse.
J’ai enchaîné 5 FIV supplémentaires jusqu’à mes 40 ans, soit 8 FIV au total.
J’ai finalement opté pour le don d’ovocytes.
Mais mon dossier a été refusé, en raison de mon âge et du nombre élevé de tentatives sans succès.
C’est ce qui m’a décidée à m’orienter vers l’Espagne.
Sur quels critères et comment as tu choisi ta clinique ? Un des médecins de la clinique, qui me suivait depuis plus de 10 ans, y travaillait.
La clinique m’a été recommandée par mon gynécologue.
Les premiers rendez-vous ont totalement répondu à nos attentes.
Comment s'est déroulé ton parcours en Espagne ? Le parcours a pris un an, de la prise de contact via leur site jusqu’au transfert, de juin 2021 à mai 2022.
J’ai trouvé le temps très long, mais mon dossier était aussi bien épais.
Finalement, cela m’a permis d’accepter ce don et de le légitimer à mes yeux.
Une fois tous les examens réalisés en France, avec l’aide de mes médecins français, nous avons effectué les derniers examens en Espagne en octobre 2021 (non inclus dans les devis).
Les contacts étaient peu "enveloppants", mais très professionnels et rassurants.
En mars/avril 2022, une donneuse est trouvée, début de la stimulation… tout est « au vert » !
Le 2 mai, transfert de mon J5 (5 autres embryons sont vitrifiés). J’ai 43 ans depuis 3 semaines.
La clinique me recommande des injections de Progiron pendant 3 mois, non prises en charge par la CPAM.
Investissement concluant, car mon trésor s’est développé à merveille… jusqu’au 6e mois de grossesse, où la poche des eaux s’est rompue.
Cette fois-ci, et après avoir lourdement insisté, j’ai été prise en charge et hospitalisée pendant 15 jours.
Mon fils, Ange, est grand prématuré : né à 6 mois et demi de grossesse.
Il a été hospitalisé 1 mois et demi en néonat, et mon warrior comble nos jours et nos nuits depuis presque 2 ans et demi aujourd’hui.
Finalement, 1 FIV, 1 positif, en 1 an !
À refaire, je m’orienterais beaucoup plus tôt vers l’Espagne.
As tu bénéficié du remboursement par le CNSE ? Si oui comment ça s'est passé (durée, embûches...).Non, car j’ai été informée bien trop tard de cette prise en charge.
Je l’ai d’ailleurs appris sur ce forum. Mon dossier était presque terminé, mais mes 43 ans étaient déjà révolus.
À combien estime tu ton budget final? Et pour quel protocole ?Un devis à 9000 € et un budget final de 12000 €.
Quels seraient les conseils que tu donnerais à une fivette qui se lance en Espagne ?Garder espoir, faire confiance et surtout s'entourer de professionnels de santé français bienveillants et disponibles.
As-tu un ou des bons plans espagnols à partager avec les autres fivettes espagnoles ? (hôtel, restaurant, activité, astuce)Lors du transfert, ne pas hésiter à rester deux jours tranquilles sur place…
Oui, c’est une nuit d’hôtel en plus, mais c’est aussi de la sérénité, du repos, du calme — un vrai temps pour soi !
La méditation a aussi été très importante pour moi, une heure avant le transfert.
Raconte nous ton parcours en France : Mon parcours a commencé à 26 ans, suite à une fausse couche.
Les examens et analyses ont révélé un HPV, avec un cancer du col de l’utérus de stade 3, ainsi que de l’endométriose.
J’ai subi une conisation, qui a très mal cicatrisé. Mon col est court et l’accès sinueux.
J’ai commencé par des stimulations, qui ont entraîné une progression de mon endométriose, puis une salpingectomie de la trompe droite.
J’ai ensuite intégré un protocole FIV, après avoir subi une opération pour éliminer les adhérences dues à mon endométriose et à ma précédente intervention.
J’ai arrêté brutalement le suivi à 33 ans, suite à ma séparation avec mon conjoint.
À 36 ans, après 6 mois d’essais naturels avec un nouveau conjoint, j’ai repris le parcours.
Malheureusement, ces 6 mois sans pilule ont entraîné une poussée d’endométriose, la salpingectomie de la seconde trompe, ainsi que l’ablation d’une partie de l’ovaire gauche.
À force de persévérance, à 36 ans, j’ai eu l’immense joie d’accueillir un magnifique J5, qui s’est installé confortablement.
Mais à 5 mois et demi de grossesse, j’ai eu une fissure de la poche des eaux, avec un défaut de prise en charge aux urgences.
J’ai perdu ma fille, Colline, née sans vie par voie basse.
J’ai enchaîné 5 FIV supplémentaires jusqu’à mes 40 ans, soit 8 FIV au total.
J’ai finalement opté pour le don d’ovocytes.
Mais mon dossier a été refusé, en raison de mon âge et du nombre élevé de tentatives sans succès.
C’est ce qui m’a décidée à m’orienter vers l’Espagne.
Sur quels critères et comment as tu choisi ta clinique ? Un des médecins de la clinique, qui me suivait depuis plus de 10 ans, y travaillait.
La clinique m’a été recommandée par mon gynécologue.
Les premiers rendez-vous ont totalement répondu à nos attentes.
Comment s'est déroulé ton parcours en Espagne ? Le parcours a pris un an, de la prise de contact via leur site jusqu’au transfert, de juin 2021 à mai 2022.
J’ai trouvé le temps très long, mais mon dossier était aussi bien épais.
Finalement, cela m’a permis d’accepter ce don et de le légitimer à mes yeux.
Une fois tous les examens réalisés en France, avec l’aide de mes médecins français, nous avons effectué les derniers examens en Espagne en octobre 2021 (non inclus dans les devis).
Les contacts étaient peu "enveloppants", mais très professionnels et rassurants.
En mars/avril 2022, une donneuse est trouvée, début de la stimulation… tout est « au vert » !
Le 2 mai, transfert de mon J5 (5 autres embryons sont vitrifiés). J’ai 43 ans depuis 3 semaines.
La clinique me recommande des injections de Progiron pendant 3 mois, non prises en charge par la CPAM.
Investissement concluant, car mon trésor s’est développé à merveille… jusqu’au 6e mois de grossesse, où la poche des eaux s’est rompue.
Cette fois-ci, et après avoir lourdement insisté, j’ai été prise en charge et hospitalisée pendant 15 jours.
Mon fils, Ange, est grand prématuré : né à 6 mois et demi de grossesse.
Il a été hospitalisé 1 mois et demi en néonat, et mon warrior comble nos jours et nos nuits depuis presque 2 ans et demi aujourd’hui.
Finalement, 1 FIV, 1 positif, en 1 an !
À refaire, je m’orienterais beaucoup plus tôt vers l’Espagne.
As tu bénéficié du remboursement par le CNSE ? Si oui comment ça s'est passé (durée, embûches...).Non, car j’ai été informée bien trop tard de cette prise en charge.
Je l’ai d’ailleurs appris sur ce forum. Mon dossier était presque terminé, mais mes 43 ans étaient déjà révolus.
À combien estime tu ton budget final? Et pour quel protocole ?Un devis à 9000 € et un budget final de 12000 €.
Quels seraient les conseils que tu donnerais à une fivette qui se lance en Espagne ?Garder espoir, faire confiance et surtout s'entourer de professionnels de santé français bienveillants et disponibles.
As-tu un ou des bons plans espagnols à partager avec les autres fivettes espagnoles ? (hôtel, restaurant, activité, astuce)Lors du transfert, ne pas hésiter à rester deux jours tranquilles sur place…
Oui, c’est une nuit d’hôtel en plus, mais c’est aussi de la sérénité, du repos, du calme — un vrai temps pour soi !
La méditation a aussi été très importante pour moi, une heure avant le transfert.
