Raconte nous ton parcours en France : Trois ponctions pour essais FIV, avec seulement un seul ovocyte fécondé et transféré à J5, qui fut négatif.
Sur quels critères et comment as tu choisi ta clinique ? Petite clinique, avec des tarifs raisonnables et de bonnes garanties.
Je me suis surtout basée sur mon feeling lors de notre premier contact, et sur mon intuition… C’est là-bas que notre petite famille devait se faire !
Comment s'est déroulé ton parcours en Espagne ? Notre parcours en Espagne s’est déroulé très rapidement. Nous avons eu notre premier contact avec la clinique en mai 2019. Le temps de faire les examens complémentaires et de refaire deux rendez-vous en visio avec le médecin de la clinique, nous nous sommes calés sur mon cycle d’octobre. La donneuse était prête mi-novembre.
Nous sommes donc partis pour notre aventure espagnole le 13 novembre, pour la ponction de la donneuse le lendemain et le recueil des spermatozoïdes de chéri.
Il y a eu 8 ovocytes récoltés, et les 8 ont été fécondés… Gros soulagement pour nous, car la clinique nous avait annoncé qu’ils ne pouvaient pas nous garantir les 2 blastocystes habituels, étant donné que chéri est OATS.
Au final, nous avons obtenu 5 blastocystes : 2 J5 et 3 J6.
Nos 2 J5 nous ont donné nos deux petites princesses, qui ont juste 23 mois d’écart.
Nous avons eu l’énorme chance que nos deux transferts fonctionnent du premier coup.
Finalement, nous avons eu énormément de chance dans notre parcours, et vécu une PMA « facile » dans le sens où, grâce aux soucis d’infertilité de chéri, nous sommes entrés directement dans un protocole FIV. Ça nous a évité de perdre du temps. Lors des ponctions, notre médecin français a vite repéré que ma quantité et qualité ovocytaire étaient très faibles, ce qui a permis de nous orienter rapidement vers le don d’ovocytes.
La prise en charge, le côté humain, le respect de notre corps par la clinique espagnole ont été extraordinaires.
Après un parcours en France où nous avions malheureusement l’impression de n’être qu’un numéro, à l’usine, ce contact humain a fait un bien fou. Je pense que grâce à cette prise en charge, j’ai aussi changé une partie des professionnels de santé qui m’entourent, pour en trouver d’autres avec la même bienveillance, même en France.
As tu bénéficié du remboursement par le CNSE ? Si oui comment ça s'est passé (durée, embûches...).J’ai bénéficié des remboursements par le CNSE.
J’avais bien fait mes demandes avant le premier rendez-vous en Espagne. Ensuite, j’ai gardé tous nos tickets de péage, d’essence… Très important : bien garder une copie de tous les documents !
Notre centre de Nantes n’avait pas transmis notre dossier pour le transport au CNSE, car il leur manquait la demande préalable pour la prise en charge des frais de transport. Heureusement, le CNSE n’est pas aussi tatillon, et ils nous ont redemandé les justificatifs — que j’avais heureusement photocopiés.
Le temps que mes dossiers soient bien complets, le remboursement a dû prendre environ six mois.
Pour mon TEC, pour notre deuxième fille, j’ai dû renvoyer trois fois mon dossier en recommandé, car il manquait toujours quelque chose… La CPAM de Nantes est vraiment très pointilleuse.
J’ai eu la chance d’avoir une mutuelle qui a aussi remboursé une partie des frais. D’où l’intérêt, encore une fois, de bien garder une copie de tout le dossier.
À combien estime tu ton budget final? Et pour quel protocole ?FIV DO : 10 000 €, frais de transport compris.
En comptant le transport et le logement sur 4 jours, il fallait environ 2 000 à 2 500 € à chaque fois.
Quels seraient les conseils que tu donnerais à une fivette qui se lance en Espagne ?Le premier conseil que je peux donner, c’est de se faire confiance et d’écouter son intuition, son ressenti.
Ensuite, faire un tableau de ce qu’elle attend de sa clinique, et comparer entre les différentes cliniques qu’elle a sélectionnées.
Et encore une fois : se faire confiance et se respecter… On sait toutes que la PMA nous fait souvent oublier ces deux choses pourtant essentielles.
Vous êtes entre de bonnes mains en Espagne : ils sauront vous respecter, vous écouter, et respecter votre corps.
As-tu un ou des bons plans espagnols à partager avec les autres fivettes espagnoles ? (hôtel, restaurant, activité, astuce)Notre bon plan logement a été un Airbnb où nous pouvions cuisiner. Lors de notre premier séjour pour notre aînée, nous avons eu une intoxication alimentaire après un repas au restaurant… ça nous a un peu calmés !
La veille du transfert, nous sommes allés faire un vœu à San Juan de Gaztelugatxe (je vous laisse deviner lequel). C’est un peu sportif, mais le site est magnifique.
Et derrière la clinique IGIN, il y a un petit parc, parfait pour pique-niquer s’il fait beau.
Raconte nous ton parcours en France : Trois ponctions pour essais FIV, avec seulement un seul ovocyte fécondé et transféré à J5, qui fut négatif.
Sur quels critères et comment as tu choisi ta clinique ? Petite clinique, avec des tarifs raisonnables et de bonnes garanties.
Je me suis surtout basée sur mon feeling lors de notre premier contact, et sur mon intuition… C’est là-bas que notre petite famille devait se faire !
Comment s'est déroulé ton parcours en Espagne ? Notre parcours en Espagne s’est déroulé très rapidement. Nous avons eu notre premier contact avec la clinique en mai 2019. Le temps de faire les examens complémentaires et de refaire deux rendez-vous en visio avec le médecin de la clinique, nous nous sommes calés sur mon cycle d’octobre. La donneuse était prête mi-novembre.
Nous sommes donc partis pour notre aventure espagnole le 13 novembre, pour la ponction de la donneuse le lendemain et le recueil des spermatozoïdes de chéri.
Il y a eu 8 ovocytes récoltés, et les 8 ont été fécondés… Gros soulagement pour nous, car la clinique nous avait annoncé qu’ils ne pouvaient pas nous garantir les 2 blastocystes habituels, étant donné que chéri est OATS.
Au final, nous avons obtenu 5 blastocystes : 2 J5 et 3 J6.
Nos 2 J5 nous ont donné nos deux petites princesses, qui ont juste 23 mois d’écart.
Nous avons eu l’énorme chance que nos deux transferts fonctionnent du premier coup.
Finalement, nous avons eu énormément de chance dans notre parcours, et vécu une PMA « facile » dans le sens où, grâce aux soucis d’infertilité de chéri, nous sommes entrés directement dans un protocole FIV. Ça nous a évité de perdre du temps. Lors des ponctions, notre médecin français a vite repéré que ma quantité et qualité ovocytaire étaient très faibles, ce qui a permis de nous orienter rapidement vers le don d’ovocytes.
La prise en charge, le côté humain, le respect de notre corps par la clinique espagnole ont été extraordinaires.
Après un parcours en France où nous avions malheureusement l’impression de n’être qu’un numéro, à l’usine, ce contact humain a fait un bien fou. Je pense que grâce à cette prise en charge, j’ai aussi changé une partie des professionnels de santé qui m’entourent, pour en trouver d’autres avec la même bienveillance, même en France.
As tu bénéficié du remboursement par le CNSE ? Si oui comment ça s'est passé (durée, embûches...).J’ai bénéficié des remboursements par le CNSE.
J’avais bien fait mes demandes avant le premier rendez-vous en Espagne. Ensuite, j’ai gardé tous nos tickets de péage, d’essence… Très important : bien garder une copie de tous les documents !
Notre centre de Nantes n’avait pas transmis notre dossier pour le transport au CNSE, car il leur manquait la demande préalable pour la prise en charge des frais de transport. Heureusement, le CNSE n’est pas aussi tatillon, et ils nous ont redemandé les justificatifs — que j’avais heureusement photocopiés.
Le temps que mes dossiers soient bien complets, le remboursement a dû prendre environ six mois.
Pour mon TEC, pour notre deuxième fille, j’ai dû renvoyer trois fois mon dossier en recommandé, car il manquait toujours quelque chose… La CPAM de Nantes est vraiment très pointilleuse.
J’ai eu la chance d’avoir une mutuelle qui a aussi remboursé une partie des frais. D’où l’intérêt, encore une fois, de bien garder une copie de tout le dossier.
À combien estime tu ton budget final? Et pour quel protocole ?FIV DO : 10 000 €, frais de transport compris.
En comptant le transport et le logement sur 4 jours, il fallait environ 2 000 à 2 500 € à chaque fois.
Quels seraient les conseils que tu donnerais à une fivette qui se lance en Espagne ?Le premier conseil que je peux donner, c’est de se faire confiance et d’écouter son intuition, son ressenti.
Ensuite, faire un tableau de ce qu’elle attend de sa clinique, et comparer entre les différentes cliniques qu’elle a sélectionnées.
Et encore une fois : se faire confiance et se respecter… On sait toutes que la PMA nous fait souvent oublier ces deux choses pourtant essentielles.
Vous êtes entre de bonnes mains en Espagne : ils sauront vous respecter, vous écouter, et respecter votre corps.
As-tu un ou des bons plans espagnols à partager avec les autres fivettes espagnoles ? (hôtel, restaurant, activité, astuce)Notre bon plan logement a été un Airbnb où nous pouvions cuisiner. Lors de notre premier séjour pour notre aînée, nous avons eu une intoxication alimentaire après un repas au restaurant… ça nous a un peu calmés !
La veille du transfert, nous sommes allés faire un vœu à San Juan de Gaztelugatxe (je vous laisse deviner lequel). C’est un peu sportif, mais le site est magnifique.
Et derrière la clinique IGIN, il y a un petit parc, parfait pour pique-niquer s’il fait beau.