Raconte nous ton parcours en France : Après un an d’essais infructueux, je suis allée voir mon médecin généraliste.
Il m’a dit que ça allait forcément finir par fonctionner et que la seule raison pour laquelle je ne parvenais pas à tomber enceinte, c’est que j’avais des kilos à perdre.
Je me suis donc sentie très coupable pendant un an supplémentaire.
Ne parvenant toujours pas à tomber enceinte, il nous a finalement dirigés vers un centre PMA, où nous avons fait différentes analyses.
On m’a alors découvert une translocation chromosomique et une faible réserve ovarienne.
La gynécologue du centre PMA nous a dit de monter un dossier auprès d’un centre DPI (seulement 5 en France), en nous précisant que notre dossier serait probablement refusé, mais qu’on pouvait toujours tenter des FIV classiques.
Et que si ça ne fonctionnait pas, il suffirait « simplement » de faire une IMG.
Au pire, on pouvait envisager une FIV avec don d’ovocytes.
J’ai eu beaucoup de mal à gérer toute cette culpabilité, et cette impression qu’on ne pouvait rien faire d’autre qu’attendre.
La peur que mon enfant ne soit peut-être pas de moi était très présente.
Les médecins français n’ont pas été soutenants du tout, et j’en aurais gardé une certaine amertume si nous n’avions pas trouvé, pour le suivi de grossesse, une médecin si présente et humaine.
Nos recherches, pour essayer de ne pas rester dans l’attente et l’incertitude, nous ont finalement conduits à faire une demande de prise en charge de FIV DPI en Espagne.