Le témoignage de Marjorie : FIV-DO Ginefiv Barcelone
Clinique : Ginefiv Barcelone*
Raconte nous ton parcours en France : Nous commençons les essais bébé naturellement en avril 2020. En juillet 2021, toujours aucune grossesse, ni même une fausse couche, rien.
Nous consultons alors le centre de PMA du Val d’Ouest à Écully (Rhône). Un premier diagnostic tombe : je suis en pré-ménopause alors que j’ai seulement 31 ans (AMH à 0,07). Chez mon mari, tout va bien.
On me propose une stimulation pour tenter une IAC. Échec : aucun follicule, pas d’ovocyte. Je suis mise sous pilule pendant un cycle.
Nous retentons une deuxième stimulation ovarienne avec, selon mon médecin, des « doses de cheval ». Toujours aucune réponse de mon corps.
Un deuxième diagnostic tombe : les portes de la PMA "classique" se ferment pour nous. Les IAC et les FIV ne sont pas possibles sans ovocytes.
Fin octobre 2021, on me déclare profondément infertile. Nous nous rapprochons alors du CECOS de Lyon pour avoir accès à un don d’ovocyte. Nous sommes officiellement inscrits sur liste d’attente le 3 mars 2022.
On nous annonce 18 mois d’attente. C’est là que nous décidons de faire des recherches pour l’étranger.
Sur quels critères et comment as tu choisi ta clinique ? Leur devis était le plus clair parmi les trois que nous avions obtenus, de trois cliniques dont nous avait parlé le chef de service du CECOS de Lyon.
C’est d’ailleurs le personnel de notre premier centre de PMA privé, puis du CECOS, qui nous a orientés vers l’Espagne, en nous disant clairement que là-bas, nous aurions de meilleures chances… et dans des délais bien plus courts.
Comment s'est déroulé ton parcours en Espagne ? Après avoir contacté trois cliniques et reçu leurs devis, nous nous orientons vers Ginefiv, car c’est celui dont le devis nous semble le plus clair.
Fin mars 2022, Ginefiv organise une session de rencontre ouverte à Lyon. Nous y allons, et nous ressortons convaincus. Nous signons le devis et obtenons une date de rendez-vous.
Début avril 2022, nous partons à Barcelone pour ce premier rendez-vous : prélèvement de sperme et prise de sang pour mon mari, notamment pour le matching génétique avec la donneuse.
Je demande à tester les médicaments sur un cycle, sans transfert à la fin. J’étais très stressée à l’idée que mes deux premiers échecs de stimulation en France puissent cacher un problème utérin, en plus de la défaillance de mes ovaires. Je voulais être sûre que mon corps réponde bien. Le médecin est très compréhensif et organise ce test sur mon prochain cycle. Tout se passe bien.
Nous décidons alors de faire un transfert sur le cycle suivant. En attendant, ils recherchent une donneuse avec mes caractéristiques physiques.
Le 18 juin 2022, mon nouveau cycle commence, et avec lui le protocole. Fin juin, le laboratoire nous annonce qu’ils ont trouvé une donneuse, obtenu 9 ovocytes, que 8 ont été fécondés, et que 6 embryons ont été congelés : 4 très beaux J5, un beau J5 et un J6.
Le 5 juillet, nous partons pour Barcelone. Le 6 juillet 2022, on me transfère le plus beau J5 obtenu.
Le 15 juillet, malgré le fait que j’aie contracté le Covid-19 pendant ma couvade, je reçois les résultats de ma prise de sang : je suis enceinte, avec un taux à 438,7 UI/L.
Ma date de conception est fixée au 1er juillet 2022, et la date prévue d’accouchement au 1er avril 2023.
Je vis une grossesse idyllique, malgré quelques petits désagréments classiques du premier trimestre (nausées, fatigue…).
Et le 27 mars 2023, à 5h10 du matin, après un accouchement de rêve, je donne naissance à notre fils, Basile.
Notre miracle.
As tu bénéficié du remboursement par le CNSE ? Si oui comment ça s'est passé (durée, embûches...).Oui, j’ai bénéficié du remboursement par le CNSE.
Même si j’ai eu du mal à comprendre comment ça fonctionne — à qui envoyer, comment, avec quel formulaire —, globalement, ça a été long mais sans trop d’encombres.
À combien estime tu ton budget final? Et pour quel protocole ?Nous avons choisi la formule avec 2 blastocystes garantis (la formule de base en garantit 1), avec en option le matching génétique entre mon mari et la donneuse — une option fortement conseillée par la clinique.
Le budget total pour l’intervention médicale était d’environ 8 500 €. Pour ce prix, nous avons obtenu 6 embryons sains, avec le premier transfert inclus.
À cela, nous avons ajouté environ 1 500 € de déplacement et d’hébergement.
Au total, cela représente un budget d’environ 10 000 €.
Et il nous reste encore 5 embryons congelés.
Quels seraient les conseils que tu donnerais à une fivette qui se lance en Espagne ?De bien préparer son corps et son esprit aux protocoles.
Ce que j’ai fait pour préparer mon corps : manger sainement comme si j’étais déjà enceinte — fruits, légumes, fruits secs, petits plats maison, pas d’alcool, pas de viande crue.
Je faisais aussi une séance quotidienne de yoga prénatal spécial "fertilité", trouvé gratuitement sur YouTube.
Pour préparer mon esprit : une séance quotidienne de méditation pré-transfert spéciale PMA, des séances chez le psy…
Mais surtout : des séances de kinésiologie.
Sans ma kinésiologue, je ne sais pas si j’aurais eu ce + dès le tout premier transfert de ma vie.
Elle m’a aidée à me reconnecter à ce corps qui n’était plus franchement mon ami. Elle m’a libérée de mes émotions négatives, les unes après les autres (et elles faisaient la queue !).
Elle m’a redonné confiance en moi, en mon corps, grâce à de petits rituels à faire et à des Fleurs de Bach à prendre comme des potions…
Trouvez ce qui vous fait du bien, ce qui vous remet droite… et allez-y à fond !
As-tu un ou des bons plans espagnols à partager avec les autres fivettes espagnoles ? (hôtel, restaurant, activité, astuce)Non.
Raconte nous ton parcours en France : Nous commençons les essais bébé naturellement en avril 2020. En juillet 2021, toujours aucune grossesse, ni même une fausse couche, rien.
Nous consultons alors le centre de PMA du Val d’Ouest à Écully (Rhône). Un premier diagnostic tombe : je suis en pré-ménopause alors que j’ai seulement 31 ans (AMH à 0,07). Chez mon mari, tout va bien.
On me propose une stimulation pour tenter une IAC. Échec : aucun follicule, pas d’ovocyte. Je suis mise sous pilule pendant un cycle.
Nous retentons une deuxième stimulation ovarienne avec, selon mon médecin, des « doses de cheval ». Toujours aucune réponse de mon corps.
Un deuxième diagnostic tombe : les portes de la PMA "classique" se ferment pour nous. Les IAC et les FIV ne sont pas possibles sans ovocytes.
Fin octobre 2021, on me déclare profondément infertile. Nous nous rapprochons alors du CECOS de Lyon pour avoir accès à un don d’ovocyte. Nous sommes officiellement inscrits sur liste d’attente le 3 mars 2022.
On nous annonce 18 mois d’attente. C’est là que nous décidons de faire des recherches pour l’étranger.
Sur quels critères et comment as tu choisi ta clinique ? Leur devis était le plus clair parmi les trois que nous avions obtenus, de trois cliniques dont nous avait parlé le chef de service du CECOS de Lyon.
C’est d’ailleurs le personnel de notre premier centre de PMA privé, puis du CECOS, qui nous a orientés vers l’Espagne, en nous disant clairement que là-bas, nous aurions de meilleures chances… et dans des délais bien plus courts.
Comment s'est déroulé ton parcours en Espagne ? Après avoir contacté trois cliniques et reçu leurs devis, nous nous orientons vers Ginefiv, car c’est celui dont le devis nous semble le plus clair.
Fin mars 2022, Ginefiv organise une session de rencontre ouverte à Lyon. Nous y allons, et nous ressortons convaincus. Nous signons le devis et obtenons une date de rendez-vous.
Début avril 2022, nous partons à Barcelone pour ce premier rendez-vous : prélèvement de sperme et prise de sang pour mon mari, notamment pour le matching génétique avec la donneuse.
Je demande à tester les médicaments sur un cycle, sans transfert à la fin. J’étais très stressée à l’idée que mes deux premiers échecs de stimulation en France puissent cacher un problème utérin, en plus de la défaillance de mes ovaires. Je voulais être sûre que mon corps réponde bien. Le médecin est très compréhensif et organise ce test sur mon prochain cycle. Tout se passe bien.
Nous décidons alors de faire un transfert sur le cycle suivant. En attendant, ils recherchent une donneuse avec mes caractéristiques physiques.
Le 18 juin 2022, mon nouveau cycle commence, et avec lui le protocole. Fin juin, le laboratoire nous annonce qu’ils ont trouvé une donneuse, obtenu 9 ovocytes, que 8 ont été fécondés, et que 6 embryons ont été congelés : 4 très beaux J5, un beau J5 et un J6.
Le 5 juillet, nous partons pour Barcelone. Le 6 juillet 2022, on me transfère le plus beau J5 obtenu.
Le 15 juillet, malgré le fait que j’aie contracté le Covid-19 pendant ma couvade, je reçois les résultats de ma prise de sang : je suis enceinte, avec un taux à 438,7 UI/L.
Ma date de conception est fixée au 1er juillet 2022, et la date prévue d’accouchement au 1er avril 2023.
Je vis une grossesse idyllique, malgré quelques petits désagréments classiques du premier trimestre (nausées, fatigue…).
Et le 27 mars 2023, à 5h10 du matin, après un accouchement de rêve, je donne naissance à notre fils, Basile.
Notre miracle.
As tu bénéficié du remboursement par le CNSE ? Si oui comment ça s'est passé (durée, embûches...).Oui, j’ai bénéficié du remboursement par le CNSE.
Même si j’ai eu du mal à comprendre comment ça fonctionne — à qui envoyer, comment, avec quel formulaire —, globalement, ça a été long mais sans trop d’encombres.
À combien estime tu ton budget final? Et pour quel protocole ?Nous avons choisi la formule avec 2 blastocystes garantis (la formule de base en garantit 1), avec en option le matching génétique entre mon mari et la donneuse — une option fortement conseillée par la clinique.
Le budget total pour l’intervention médicale était d’environ 8 500 €. Pour ce prix, nous avons obtenu 6 embryons sains, avec le premier transfert inclus.
À cela, nous avons ajouté environ 1 500 € de déplacement et d’hébergement.
Au total, cela représente un budget d’environ 10 000 €.
Et il nous reste encore 5 embryons congelés.
Quels seraient les conseils que tu donnerais à une fivette qui se lance en Espagne ?De bien préparer son corps et son esprit aux protocoles.
Ce que j’ai fait pour préparer mon corps : manger sainement comme si j’étais déjà enceinte — fruits, légumes, fruits secs, petits plats maison, pas d’alcool, pas de viande crue.
Je faisais aussi une séance quotidienne de yoga prénatal spécial "fertilité", trouvé gratuitement sur YouTube.
Pour préparer mon esprit : une séance quotidienne de méditation pré-transfert spéciale PMA, des séances chez le psy…
Mais surtout : des séances de kinésiologie.
Sans ma kinésiologue, je ne sais pas si j’aurais eu ce + dès le tout premier transfert de ma vie.
Elle m’a aidée à me reconnecter à ce corps qui n’était plus franchement mon ami. Elle m’a libérée de mes émotions négatives, les unes après les autres (et elles faisaient la queue !).
Elle m’a redonné confiance en moi, en mon corps, grâce à de petits rituels à faire et à des Fleurs de Bach à prendre comme des potions…
Trouvez ce qui vous fait du bien, ce qui vous remet droite… et allez-y à fond !
As-tu un ou des bons plans espagnols à partager avec les autres fivettes espagnoles ? (hôtel, restaurant, activité, astuce)Non.